Assurance-vie et Suisse - Expatriés

Votre réponse, @HoiZame, est parfaitement en phase avec ma lecture des choses en ce qui concerne l’assurance vie et la détention de SCPI en direct.
@FunnyDjo, je suis résident dans le canton de Berne.
Je suis français et je n’exclus pas un retour en France dans les années à venir à cause de mes attaches là-bas. C’est pour ça que j’essaie de vraiment comprendre les tenants et aboutissants des différents scénarios.

@HoiZame, je profite de l’occasion pour réfléchir “à haute voix” sur l’intérêt d’une SCI à l’IS pour acheter des SCPI. Dans un premier temps, l’économie d’impôts réalisée chaque année doit être supérieure au frais annuels qu’engendre la gestion de la SCI. Il faut bien connaître sa TMI (d’un côté) et bien estimer ses revenus des SCPI (de l’autre côté).
Mais la SCI doit aussi payer des impôts (même s’il y a une première tranche à un taux d’imposition assez faible à 15%).
Et plus tard, pour sortir l’argent de la SCI, on est à nouveau imposé : dividendes.
Le seul intérêt de la SCI, à mes yeux, est de l’utiliser pour faire un emprunt afin d’acheter de l’immobilier (en vrai) ou pour acheter les SCPI. L’objectif étant, avant tout, de faire grossir son patrimoine grâce à cette enveloppe.
Est-ce que je me trompe dans mon raisonnement ?

Sur ce forum, nous ne sommes pas résidents fiscaux français.
Plusieurs banquiers français m’ont dit ne plus accorder de prêts aux non-résidents. Et si on trouve quelqu’un prêt à le faire, le collatéral c’est d’acheter les SCPI commercialisées par leur banque… Des SCPI peut-être moins performantes.
Donc, même si c’est un schéma qui peut s’avérer intéressant, cela me semble être devenu globalement plus difficile à mettre en place aujourd’hui.

Pour ma SCI j’ai 500 euros de frais de comptabilité par an. On peut rajouter des frais de domiciliation si jamais vous n’avez pas d’adresse en France qui coutent disons 250 euros par an, les frais bancaires ca se négocie facilement.

L’avantage de la SCI à l’IS c’est qu’elle n’impacte pas la fiscalité personnelle, en particulier dans le cas ou vous avez des dettes hypothécaires en Suisse. En effet en cas de détention en direct de biens immo à l’étranger il y a une répartition des dettes qui s’opèrent au prorata de la localisation de la fortune détenue et en particulier des intérêts de celles-ci. Il faut faire quelques simulations pour savoir ce qui correspond à sa situation, la fiscalité n’est un paramètre. Aussi la fiscalité des sociétés est moins variable que celles des personnes physiques en France ^^. Pour ce qui est de la distribution de dividendes elle est imposée en Suisse à un taux réduit du moment que vous avez plus de 10% des parts.

J’ai eu la chance de trouver une banque qui me permette de financer des SCPIs qui ne sont pas exclusivement celles de sa société de gestion mais j’ai un nantissement conséquent sur les prêts…

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@HoiZame Merci pour ce retour.
Je n’avais pas envisagé le cas des dettes hypothécaires et je ne savais pas qu’un taux réduit s’applique sur les dividendes quand on détient plus de 10% des parts.
Merci pour ces informations. Mais vu que je ne suis pas certain de rester longtemps en Suisse et que les banques françaises sont devenues “difficiles”, je pense que je ne vais pas déclencher l’option SCI.