Pour ceux qui ont été en télétravail en 2020, les frais professionnels déductibles peuvent varier de manière importante en fonction du canton dans lequel on habite… Zürich, Bâle-Ville et Zoug sont les moins regardant apparemment. Après, savoir quel justificatif sera demandé en cas de contrôle est une autre histoire. (Source: LeTemps 23.01.21)
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Hello.
Sujet d’actualité effectivement ! Sur Fribourg, il a été clairement indiqué, sauf erreur de ma part, que l’employé ne pourra pas demander des participations aux différents frais (électricité, achat divers) pour la bonne réalisation du télétravail à son employeur.
Par contre dans la déclaration d’impôt, il semblerait qu’il y a deux ou trois choses intéressantes qu’il est possible de faire. Je pense qu’il est évident de pouvoir déclarer des frais professionnels par exemple:
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Achat de matériel informatique si pas fourni par le travail : Ecran, souris, clavier, casque, imprimante ? etc.
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Achat de matériel bureautique : stylo, crayons, papier, etc.
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Electricité ? Loyer ? Intérêt sur hypothèque ?
La catégorie Autres Frais professionels peut être rempli à hauteur de 3% de salaire net mais au minimum 2000.- CHF et maximum 4000.- CHF. Pour tout ce qui dépasse, il faudra un justificatif à mon avis. Cette catégorie est censée couvrir les frais liés au télétravail.
QUID par contre de la possibilité de déduire cela conjointement aux frais de déplacement et de repas… Il faudra une certaine souplesse de la part des impôts car sur 2020, le télétravail n’a été que passagé et donc des frais de déplacement et de repas sont toujours déductibles. Tant que le plafond des de la catégorie Autres Frais professionels n’est pas dépassé, ces deux postes pourront à mon avis être déduit.
Encore sous réserve d’une erreur de ma part, sur Fribourg, le canton a décidé de ne pas appliquer de changement fiscal lié au covid et à l’augmentation du télétravail. Un employé pourra donc faire ces déduction sur une base de 220 jours de travail (si il travail à 100%) comme chaque année.
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Oui, tout à fait. Le canton de Fribourg considère et à juste titre selon moi, que la situation extraordinaire du covid justifie de ne rien changer aux déductions admises jusqu’alors. Cela apparaît correct en terme de planification pour ses impôts: se voir interdire certaines déductions en fin d’année alors qu’on compte habituellement dessus (ex. les acomptes sont calculés en conséquence; les personnes ont peut-être acheté un titre de transport ou une voiture avant la pandémie pour aller au travail) peut être une mauvaise surprise, spécialement pour les personnes dont la situation économique s’est dégradée en 2020.
Les autorités fiscales du canton de Vaud par exemple, auraient dû communiquer plus clairement et dès les premières directives de home-office, ce qu’il adviendraient des déductions pour frais professionnels (peut-être que cela a été le cas et que l’information m’a échappée).
Comme tu dis, ils risquent de n’être pas très regardant pour 2020 tant que les frais annoncés ne sont pas exorbitants… Par contre pour les années futures, on risque de devoir compter sur plus de formalisme.
La situation sur le canton de Vaud est étrange, car il n’y a pas de guideline officiel. De plus, je ne comprends pas pourquoi les 3% devrait inclure la partie télétravail + tout le reste, alors que précédement il y a que tout le reste. Les frais peuvent rapidement monter par exemple deux écrans 700- 1000 CHF, une pièce supplémentaire dans un logment 9000.- par année, électricité 200.- par année.
Sans compter que si une personne a un leasing ou un AG, tu ne peux pas l’annuler du jour au lendemain…
Oui, je suis d’accord
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Personnellement, j’ai un AG deuxième classe payé annuellement en février, et donc je vais le mettre en déduction de mes frais de transport malgré que je n’ai utilisé cet abonnement que durant 2 mois cette année de manière professionnelle. Le reste de l’année l’ayant passé en télétravail et au chômage. L’avantage avec l’AG est qu’il est possible de mettre exactement le montant utilisé et si l’autorité demande un preuve, la facture suffit.
En ce qui concerne les repas en-dehors du domicile, je pense effectivement mettre le nombre de jour exact, c’est-à-dire les 2 mois de travail en-dehors de mon domicile. La question que je me pose est de savoir comment traiter les repas de midi lorsque celui-ci a été commandé et livré à son domicile alors qu’on était en télétravail. En effet, parfois, par manque de temps, je suppose que beaucoup de contribuable se faisait livrer leur repas à domicile le midi pour gagner du temps ?
Enfin pour les “autres frais professionnels” je pense simplement mettre le montant minimum de 2’000 CHF étant donné que vu ma situation, l’autorité fiscale comprendra que j’ai passé une partie de l’année au chômage.
Je pense qu’aucune autorité fiscale ne sera trop regardant à ce niveau là au vu de la situation exceptionnelle que nous avons tous vécu.
Effectivement ta remarque est bonne. Les gens étants “forcés” d’être en télétravail, mangent comme s’ils étaient au travail, donc hors domicile. Maintenant l’intitulé dans la déclaration d’impôt est bel et bien “repas hors du domicile” donc à voir si sa passerai.
De toute façon, je trouve que cette déduction est incohérente à la base.
Est-ce qu’un travailleur qui mange au bureau en amenant la nourriture qu’il a cuisiné a plus de frais qu’un travailleur en télétravail ?
Et bien justement je pense qu’ils ont les même frais du coup ce serait plus logique de pouvoir déduire des repas professionnels (hors repas business biensurs). Que tu bosses à la maison ou au travail, si tu prends tes assiettes, dans les deux cas, sa te coute la même chose du moment que tu cuisines
et voici ce que dis Fribourg pour les autre frais pro.
Question concernant les pièces justificatives. Si tu as acheté des écrans d’occasion ou autre matériel à un privé, tu as pas forcément de pièce justificatives non ?